Côte d’Or, grande référence du chocolat belge, puise ses origines dans le savoir-faire initié en 1883 par Charles Neuhaus à Bruxelles. Utilisant principalement des fèves du Ghana, la chocolaterie s’est construite sur l’exigence de qualité dès ses débuts. Aujourd’hui, la marque produit plus de 30 000 tonnes de chocolat par an dans des usines en Belgique et en France, contribuant à l’essor de l’industrie avec plus de 350 employés dès les années 1930. Découvrez comment ce symbole du chocolat, voisin de maisons telles que Chocolaterie Jacques, Galler, Leonidas, Godiva, Belvas, Jean-Philippe Darcis, Wittamer ou Mary Chocolatier, a bâti son histoire et son réseau de fabrication unique.
Origines, fondation et évolution historique de Côte d’Or
Le parcours de Côte d’Or commence concrètement en 1883, lorsque Charles Neuhaus dépose la marque en hommage à la Côte-de-l’Or britannique (aujourd’hui le Ghana), origine majeure de ses fèves. Rapidement, l’entreprise séduit par son exigence, puis fusionne en 1906 pour former Alimenta, une société dotée d’un capital de 400 000 francs belges. Le logo de l’éléphant, né dans ces années, symbolise la force et l’exotisme du cacao africain.
- 1883 : création de la marque Côte d’Or pour valoriser les fèves ghanéennes
- 1906 : fusion et création du logo à l’éléphant
- 1911 : lancement du célèbre paquet blanc doré
- 1935 : percée internationale à l’Exposition universelle de Bruxelles
- 1984 : introduction en bourse, valorisation à 116,5 millions d’euros
La société est marquée par des innovations majeures, telles que le bonbon Chokotoff (1934) ou la pâte à tartiner Pastador (1952), puis conforte sa notoriété via ses extensions internationales en France, Suisse et Pays-Bas dès les années 70.

Les grandes périodes de transformation et d’expansion
L’histoire de Côte d’Or s’inscrit dans la mouvance de l’industrialisation du chocolat belge, à l’image de ses contemporains Galler ou Leonidas. La marque profite des progrès techniques : introduction de machines performantes en 1908 et automatisation croissante dès 1974 avec l’usine de Seclin (Nord, France). Le passage sous la coupe de Mondelez International (ex-Kraft Foods) en 2012 marque l’ère mondiale : Côte d’Or devient une référence globale, mais conserve ses procédés essentiels comme le conchage (brassage de 12 à 72 h pour révéler les arômes) et le tempérage du chocolat (entre 29°C et 31°C selon la couverture utilisée).
- 350 ouvriers en production à Anderlecht dès 1930
- L’usine de Seclin assure plus de 10 000 tonnes/an
- Partenariats avec Barry Callebaut pour la matière première
- Respect des standards : chocolat noir ≥ 35% cacao
- Label « Fournisseur breveté de la Cour de Belgique » (1965)
Sites de production, savoir-faire et influence dans la chocolaterie belge
Côte d’Or continue de produire principalement en Belgique (zone de Bruxelles/Anderlecht) et dans le nord de la France (Seclin). L’entreprise s’appuie sur un réseau d’approvisionnement en fèves ghanéennes, transformées selon les standards européens. Depuis les années 2000, Barry Callebaut gère une grande partie de la matière première, gage de régularité et d’innovation. Ces sites se distinguent par leur conformité aux normes HACCP (sécurité alimentaire) et leur contribution à la notoriété du chocolat belge, aux côtés de Maisons comme Galler, Chocolaterie Jacques, Godiva ou Wittamer.
- Bruxelles (Anderlecht) : site historique, spécialités pralinées
- Seclin : grande unité de production moderne depuis 1974
- Approvisionnement cacao : Ghana, Côte d’Ivoire – certification Rainforest Alliance
- Conchage (12 à 72h) pour les grands crus Côte d’Or
- Soutien à la tradition artisanale belge (label qualité)
Les produits phares comme la tablette classique, la barre pralinée « Dessert 58 », le Chokotoff ou la pâte Pastador côtoient désormais des créations contemporaines, en lien avec les tendances du goût et la demande des amateurs avertis.
L’influence de Côte d’Or sur la scène chocolatière belge
À côté de ses concurrents et confrères belges tels que Mary Chocolatier, Belvas, Jean-Philippe Darcis ou Neuhaus, Côte d’Or s’impose comme un moteur de l’innovation. En tissant des liens avec des producteurs locaux et des partenaires internationaux, la marque a permis d’élever la reconnaissance des savoir-faire belges et d’accélérer l’adoption des meilleures pratiques dans tout le secteur, bénéficiant tant aux artisans qu’aux grands industriels.
- Participation à l’Exposition universelle de Bruxelles (1935, 1958)
- Initiatives pour la durabilité du cacao dès 2010
- Partenariats avec la Chocolaterie Jacques pour co-création
- Reconnaissance auprès des professionnels et des amateurs (chocolats noir 70%, pralinés sans huile de palme)
- Soutien à la formation en chocolaterie (ateliers, visites d’usine)
La force de Côte d’Or réside dans l’alliance d’un patrimoine historique vivant, d’un savoir-faire précis et d’un engagement constant dans la qualité. Pour aller plus loin sur l’histoire du chocolat (qui a inventé le chocolat), découvrir les bienfaits du chocolat noir (effets santé), tout savoir sur la composition du chocolat blanc (détails techniques), ou encore apprendre à maîtriser la technique du nappage (guide expert), le lecteur curieux de la tradition chocolatière belge trouvera des ressources fiables. Enfin, pour compléter vos connaissances, explorez des thématiques comme l’impact du chocolat sur le sommeil (analyse santé) ou la gestion de la conservation (conseils pratiques). Le rayonnement de Côte d’Or illustre la puissance du patrimoine et de l’innovation au service de la gourmandise.
Articles sur le même sujet
Chocolat Poulain : Fascinante aventure de l’innovateur du chocolat
Chocolat Poulain, créé en 1848 par Victor-Auguste Poulain, représente l’une des premières marques industrielles de chocolat en France. Dès ses débuts, Poulain s’est démarqué en rendant le chocolat accessible au plus grand nombre, une révolution pour l’époque, où ce produit…
Pain au chocolat vs chocolatine : histoire du débat
Chaque jour, plus de 2,3 millions de viennoiseries “pain au chocolat” ou “chocolatine” s’écoulent en France, cristallisant une rivalité régionale toujours d’actualité. Selon la Fédération des artisans boulangers, 82% des consommateurs du Nord et de l’Est demandent un “pain au…
Les premiers salons de chocolat : lieux d’élégance et de raffinement
Vous ne le savez peut-être pas, mais le chocolat a une histoire des plus glamours ! En fait, saviez-vous que les premiers salons de chocolat en France étaient des espaces d’élégance où la noblesse se retrouvait pour savourer cette délicieuse…
Les légendes autour du cacao dans la mythologie maya et aztèque
Vous ne le savez peut-être pas, mais le cacao a toujours fait vibrer le cœur des civilisations anciennes comme les Mayas et les Aztèques. Konsidéré comme un cadeau des dieux, il jouait un rôle central dans leurs mythes et leurs…


